Solutions
Enjeux
Améliorer l'efficacité alimentaire dans les élevages
L'importance de
l'efficacité alimentaire
L’efficacité alimentaire se traduit par la mesure de la capacité d’un animal à transformer 1kg d’aliment ingéré en une quantité de protéine animale (viande, lait, œuf). C’est un indicateur technique et économique de la performance des animaux que l’on cherche à améliorer continuellement.
En effet, les intérêts sont multiples. Tout d’abord économiques puisque l’animal pourra être aussi performant qu’avant, grandir aussi vite ou produire autant de produit fini en consommant moins de matières premières. En d’autres termes, pour un même volume de produit animal vendu, une meilleure efficacité alimentaire se traduit par une moindre quantité d’aliment nécessaire, donc une réduction des coûts de production. Ainsi, une meilleure efficacité alimentaire se traduit par une meilleure rentabilité pour l’éleveur.
Un autre intérêt important de l’amélioration de l’efficacité alimentaire est la diminution de l’impact environnemental. Si l’animal est plus efficient sur sa valorisation alimentaire, cela se traduit par une diminution des rejets dans l’environnement des nutriments non absorbés (déchets azotés, phosphorés, etc). Ces derniers peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement lors de l’épandage du lisier ou du fumier par exemple. Finalement, l’amélioration de l’efficacité alimentaire entraine une diminution conséquente de la quantité d’aliments transportés entre les différents maillons de la chaine de production jusqu’à la ferme et donc une diminution de l’empreinte liée au transport.
Enfin, le troisième intérêt est de l’ordre de l’équilibre alimentaire de l’écosystème homme/animal sur la répartition des terres arables. En effet, diminuer la quantité de matières premières agricoles nécessaires à l’alimentation animale laisse place à davantage d’espace agraire pour l’alimentation humaine. Les deux doivent être complémentaires et non en concurrence.
Une bonne santé intestinale
Un levier pour améliorer l'efficacité alimentaire
De nombreux leviers existent aujourd’hui pour améliorer cette efficacité alimentaire, de la génétique à la nutrition de précision en passant par la gestion en élevage. Les solutions sont variées mais doivent toutes être prises en compte pour un résultat optimal. L’une des solutions est l’amélioration de la santé intestinale puisqu’une perturbation de l’intégrité de l’appareil digestif se traduit entre autres par une diminution de l’absorption des nutriments et une perte de l’efficacité alimentaire. La gestion de la santé intestinale est donc primordiale et par là, la gestion de la flore microbienne qui joue un rôle prépondérant dans l’intégrité intestinale et la digestion. En effet cette flore intestinale aide d’une part à garantir un pH intestinal optimal mais également à l’apport de vitamines B et K ou encore d’acides aminés. Elle optimise par ailleurs la dégradation de certaines fibres non digestibles par l’animal en SCFA (Acides gras à chaîne courte) comme le butyrate, l’acétate ou bien le propionate. Ces derniers contribuent principalement à l’apport énergétique nécessaire à l’animal mais stimulent également le développement des villosités intestinales augmentant ainsi la surface d’absorption des nutriments.
Bien que mis à mal pendant de nombreuses décennies via l’utilisation déraisonnée d’antibiotiques le déséquilibrant, l’écosystème microbien est reconnu universellement aujourd’hui comme un pilier essentiel d’une bonne santé intestinale. Par conséquent, la recherche du profil intestinal microbien idéal s’affiche comme une priorité pour optimiser au mieux l’efficacité alimentaire. Néanmoins ce profil idéal est utopique puisque les animaux n’auront jamais les mêmes standards en fonction de leur génétique, âge, environnement ou encore alimentation. Cependant, certaines flores bactériennes sont décrites depuis de nombreuses années comme flores bénéfiques, par exemple les bactéries lactiques telles que les Lactobacillus spp.
Certaines solutions ont mis en évidence la stimulation du développement de ces souches bénéfiques. C’est le cas des prébiotiques, molécules servant de nutriments aux souches bactériennes bénéfiques et ainsi modulant le profil microbien. Ces bactéries commensales bénéfiques vont par ailleurs faire pression sur les pathogènes opportunistes via le phénomène que l’on nomme « exclusion compétitive ». La littérature scientifique révèle entre autres que les agrumes contiennent des composants (les citroflavonoïdes et les pecto-oligosaccharides), ayant un effet prébiotique. Par conséquent, l’utilisation d’extraits d’agrumes peut se traduire par un meilleur développement des populations bactériennes bénéfiques pour l’animal, une pression pathogène réduite, une stimulation du développement des villosités intestinales et par une amélioration de l’efficacité alimentaire.
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Nor-Spice AB® améliore la croissance et l’efficacité alimentaire. La solution est un prémélange d’additifs alimentaire formulé à partir d’extraits naturels de citron permettant de stimuler la croissance des bactéries lactiques.
