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Les émissions d’ammoniac : un enjeu pour la santé animale et l’environnement
Qu'est-ce que l'ammoniac ?
L’ammoniac (NH₃) provenant des activités agricoles est devenu une préoccupation publique car l’impact sur la santé des hommes et des animaux est notable. Ce gaz peut provoquer également une acidité du milieu provoquant alors des pluies acides, des phénomènes d’eutrophisation et le développement d’algues vertes. Enfin, l’ammoniac peut se combiner à d’autres gaz polluants notamment l’acide nitrique issu des gaz de transports routiers, pour former du nitrate d’ammonium, composant des particules fines dans l’air. L’ammoniac est un gaz incolore et irritant que les gens peuvent détecter olfactivement à partir d’environ 20 ppm. L’ammonium se transforme ensuite en ammoniac, sa forme gazeuse, lorsque le liquide est exposé à l’air libre.
Un gaz toxique pour l’Homme et les animaux
Ce gaz est toxique et dangereux pour tous les organismes. En effet, à faible dose il va agir sur les zones sensibles et exposées, et à plus forte dose il peut endommager des organes plus vitaux ou encore affecter l’immunité. Le tableau ci-après résume les dommages possibles de l’ammoniac en élevage conventionnel de monogastriques.
Néanmoins, il est également important de souligner les dommages potentiels pour les éleveurs. En effet, l’exposition chronique peut engendrer des troubles à long terme sur la santé des agriculteurs. A titre de référence, l’Union Européenne impose une Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) de 20ppm, la France de 10ppm.
NH3/NH4+ | Impact sur les animaux |
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5 – 25 ppm | Irritation des zones sensibles (yeux, trachée) Légère toux |
25-50 ppm | Problèmes respiratoires Dépression de l’immunité Sensibilité accrue aux infections bactériennes et virales |
≥ 50 ppm | Problèmes respiratoires Dépression de l’immunité Sensibilité accrue aux infections bactériennes et virales |
Le métabolisme de l'ammoniac
Bien que le résultat final soit identique, il faut différencier le métabolisme de l’ammoniac des bovins et porcins de celui des volailles. L’ammoniac est le produit ultime de déjection azotée du métabolisme cellulaire animal, il provient soit de l’urée (cochon, vache) ou de l’acide urique (volaille). Ensuite, la majeure partie de l’ammoniac est produite dans le milieu extérieur, depuis le lisier ou la litière. L’azote sous forme d’urée présent dans l’urine des cochons va réagir avec une enzyme, l’uréase, produite par des bactéries spécifiques présentes dans les fèces. Les conditions idéales sont alors réunies lorsque l’urine se mélange avec les déjections pour entamer le processus de dégradation. Pour la volaille, c’est sous forme d’acide urique que l’azote non absorbé va être évacué dans les déjections. Une fois encore, dans des conditions humides (la litière sous les pipettes d’eau par exemple), l’uréase va permettre la formation d’ammoniac.
L’humidité des bâtiments, la ventilation, le pH ou encore la température sont des paramètres qui influencent dans un sens ou dans l’autre le métabolisme de l’ammoniac. En effet, ils peuvent changer l’équilibre NH3/NH4+ et ainsi atténuer ou intensifier la libération de l’ammoniac dans l’air. La nutrition représente également un facteur majeur influençant les émissions d’ammoniac puisqu’un aliment trop concentré en protéine, mal équilibré ou fabriqué à partir de sources de protéines de mauvaise qualité va conduire à une augmentation des déchets azotés par l’animal.
L’aquaculture est également concernée par ces problématiques puisque l’ammoniac absorbé au niveau des branchies peut engendrer de nombreux troubles et dommages chez toutes les espèces. Le taux d’ammoniac dans les bassins de production est un critère de qualité de l’eau à prendre en compte au même titre que les autres paramètres cités précédemment.
Des solutions pour atténuer ces émissions d'ammoniac nocives
Certaines solutions existent pour atténuer au maximum ces émissions nocives. On peut citer en premier lieu une meilleure formulation basée sur un ajustement des acides aminés, adaptée au plus près des besoins de l’animal pour éviter tout surplus. De plus, la séparation des phases liquide et solide du lisier est reconnue comme efficace au même titre que l’acidification du lisier avant sa séparation. Le changement régulier de la litière des volailles et la vidange régulière des fosses à lisier en élevage porcin garantit également une atténuation des émissions dans les bâtiments. Enfin, certaines solutions naturelles à base de plantes à saponines peuvent être ajoutées dans l’aliment des animaux pour limiter efficacement la libération d’ammoniac dans l’air.
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