Enjeux
- 1 Lutter contre
la coccidiose - 2 Lutter contre
le pou rouge - 3 Prévenir le
stress oxydatif - 4Booster l'efficacité
alimentaire - 5Augmenter
l'appétence - 6Réfuire les
émissions d'ammoniac
Enjeux
Prévenir le risque de coccidiose
La coccidiose est un problème grave principalement lié à la volaille, qui est causé par un parasite intestinal contagieux, Eimeria.
Les pertes économiques causées par la coccidiose sont dues à l’augmentation de l’indice de conversion alimentaire, à une croissance plus faible et à une mortalité plus élevée. Les pertes économiques mondiales dues à la coccidiose sont estimées à plus de 3 milliards de dollars par an., La coccidiose peut également contribuer à l’apparition d’infections secondaires, comme la clostridiose, responsable de l’entérite nécrotique. Outre l’utilisation de coccidiostatiques ou de vaccins pour lutter contre la coccidiose, les produits botaniques peuvent constituer une solution alternative précieuse et efficace.
Enjeux
Contribuer au contrôle des populations de poux rouges
Largement répandus en Europe, en Asie et en Afrique du Nord, les poux rouges représentent un véritable problème pour les élevages de poules pondeuses avec un coût annuel estimé à plus de 130 millions d’euros. Lorsque rien n’est fait, ce parasite nocturne se nourrit du sang des poules ce qui confère à sa population la capacité d’une croissance exponentielle.
De nombreuses méthodes de lutte ont été développées au cours des dernières décennies, cependant il parvient toujours à s’adapter en développant des résistances. Aujourd’hui, seule une approche intégrée incluant détection, prévention et traitement de contact permet de le contrôler de façon efficace et durable.
Enjeux
Compenser le stress oxydatif
Le stress oxydatif est un état physiologique pendant lequel la production de composés nocifs (radicaux libres) dépasse celle des défenses antioxydantes de l’organisme, entraînant une rupture de l’équilibre oxydatif.
Enjeux
Améliorer l'efficacité alimentaire
Dans un contexte actuel où les ressources alimentaires sont limitées aussi bien pour la nutrition humaine qu’animale, il est important de réorienter la stratégie alimentaire globale et de trouver de nouvelles solutions durables pour pouvoir répondre au besoin mondial en protéines animales. L’efficacité alimentaire, qui se traduit par le rapport d’aliment consommé sur la protéine produite par l’animal permet d’évaluer la valorisation de la ration. Des solutions existent aujourd’hui pour améliorer cette efficacité et donc pouvoir proposer autant de protéine animale à la consommation humaine avec un impact moindre sur les ressources nécessaires.
Enjeux
Augmenter l'appétence
L’appétence est une notion complexe qui peut être définie comme l’acceptabilité de l’aliment par l’animal, influencée par l’environnement et les aspects de pré conditionnement, en tenant compte non seulement des propriétés sensorielles de l’aliment mais aussi de ses effets post-ingestifs (qui sont associés, dans le cadre du phénomène d’apprentissage).
L’appétence est un paramètre essentiel de la nutrition animale. Elle a une influence sur l’activité alimentaire et la prise alimentaire, qui contribuent à l’apport de nutriments pour répondre aux besoins d’entretien, de croissance et de production dans différentes conditions, et donc aux performances de l’exploitation.
Pour améliorer de l’appétence, des solutions existent, permettant de s’inscrire dans une stratégie d’alimentation optimisée.
Enjeux
Réduire les émissions d'ammoniac
L’ammoniac (NH3) est un gaz incolore et nocif, naturellement produit par certaines bactéries en dégradant l’urée ou l’acide urique présents dans les fèces des animaux. Ce gaz engendre deux problèmes majeurs que sont d’une part l’incidence sur la santé des animaux (irritation, sensibilité accrue à certaines maladies, baisse des performances, …) et d’autre part l’impact sur l’environnement via une pollution de l’air et des sols. Les émissions d’ammoniac en élevage concernent tout type de production et constituent un point clé à maîtriser pour garantir la bonne santé des animaux. En aquaculture, l’ammonique (NH4) la forme aqueuse de l’ammoniac, provoque les mêmes troubles que la forme gazeuse chez les animaux terrestres.